Gestion intégrée des opérations : repenser la plateforme d’entreprise

La modernisation des applications utilisées pour prendre en charge les nouveaux modèles opérationnels axés sur le client est ou devrait être une priorité pour toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. Celles qui investissent fortement verront leur chiffre d’affaires augmenter, leur rentabilité s’améliorer et leur innovation axée client accélérer. IDC fait cinq recommandations aux entreprises qui souhaitent se lancer dans une initiative de ce type :  

• Évaluer le modèle de déploiement en place. Avez-vous essayé de mettre en place un standard ERP groupe ou laissez-vous une grande marge de décision à vos divisions opérationnelles ? Cette question est importante, car les problématiques d’implémentation et de gestion du changement dépendront de cette situation de départ. 

• Implémenter un modèle à deux niveaux, pour les grandes entreprises. Les logiciels sectoriels spécialisés sont trop pointus pour répondre à tous les besoins de processus des divisions opérationnelles, tandis que le système ERP financier groupe est trop rigide pour s’adapter aux besoins de chaque site. Le système ERP réservé aux opérations (ou la plateforme de gestion des opérations) doit être déployé sur une architecture moderne et devenir la plateforme standard de l’entreprise pour permettre un reporting cohérent sans faire obstacle à la personnalisation des processus. Les petites et moyennes entreprises, dont les procédures financières sont moins complexes, peuvent se contenter d’un système ERP de gestion des opérations moderne à un seul niveau, mais doivent s’assurer que dans ce cas, leur plateforme de gestion des opérations pourra prendre en charge plusieurs modèles sectoriels et offrira suffisamment de flexibilité pour que les sites puissent personnaliser leurs processus. 

• Évaluer la conformité de l’architecture applicative choisie à l’architecture de référence présentée dans ce document. Si les couches internes, notamment la flexibilité du workflow et la complétude du système décisionnel, ne répondent pas aux exigences, vous aurez peu de chances d’en tirer les avantages potentiels. De même, les couches d’interface doivent être compatibles avec le fonctionnement en temps réel des équipements d’exploitation (contrôle), des modèles de publication/d’inscription e-commerce, du traitement par lots que requiert l’intégration groupe et du flux d’informations collaboratives (collaboration). La couche d’interface collaborative est particulièrement importante. Pour favoriser l’accessibilité et l’adoption, l’application doit facilement s’intégrer avec les logiciels bureautiques, les portails d’entreprise et les fonctions de communication unifiée. 

• Considérer les options de déploiement à la demande telles que SaaS, PaaS ou IaaS. Ce modèle basé sur l’utilisation permet de consolider l’infrastructure et d’utiliser plus efficacement les ressources. Cependant, il vous faut choisir un prestataire qui comprend parfaitement les implications d’un tel système et qui vous aide à passer en douceur d’un modèle à l’autre. 

• Après le déploiement, créer un centre d’excellence d’entreprise autour de la plateforme, en veillant à ce que le personnel informatique puisse intervenir selon les besoins, et les divisions opérationnelles partager leurs meilleures pratiques. En fait, l’idéal serait que la plateforme elle-même dispose d’outils de gestion applicatifs pour la prise en charge de ces activités. 

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